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Car vous privilégiez la relation avec un Conseiller Private Banking spécialisé dans les fonds d'investissements et ETFs.
À l’issue du mois de mars, alors que se clôture le premier trimestre de l’année, les investisseurs continuent de profiter d’un environnement très favorable.
Les performances sur le trimestre s’affichent déjà à deux chiffres : les indices actions globaux gagnent près de 11% et mars enregistre un rendement tout à fait correct de plus de 3%.
Du côté des taux, le retracement des baisses de fin 2023 se poursuit. Les taux souverains à 10 ans aux États-Unis et en Allemagne ont atteint 4,30% et 2,40% respectivement. La robustesse de l’économie américaine est clé pour comprendre ces mouvements. Les chiffres économiques particulièrement solides à l’issue du premier trimestre en témoignent : les prévisions en temps réel de la croissance économique pour le 1er trimestre ont quasiment atteint 3% annualisés. Naturellement, les baisses de taux escomptées en début d’année sont remises à plus tard, ce qui explique la remontée progressive des taux.
Par ailleurs, cette robustesse économique s’est spontanément révélée être un facteur porteur pour les marchés actions. La croissance économique, soutenue par la consommation, est un élément déterminant pour les résultats futurs des entreprises, d’où la bonne performance des actions.
Nous sommes par conséquent en présence d’un marché plutôt sain porté par le principe Good news is good news.
Le dynamisme de la croissance ne fait pas craindre aux investisseurs une deuxième vague d’inflation car la désinflation actuelle est très prometteuse. D’ailleurs, les marchés continuent d’escompter une croissance qui demeure robuste sans pour autant provoquer une deuxième vague d’inflation.
À ce tissu conjoncturel singulièrement favorable s’ajoutent des facteurs structurels très encourageants qui portent le marché. Il s’agit surtout de la thématique de l’intelligence artificielle (IA), le véritable moteur du secteur technologique qui promet des gains de productivité considérables, une fois l’IA adoptée par l’ensemble des acteurs économiques.
Et si certains investisseurs s’inquiètent des valorisations élevées, rappelons que les indicateurs de valorisations s’affichent à des niveaux beaucoup moins extrêmes que ceux de la bulle internet à la fin des années 1990 et que nous sommes loin des degrés de concentration de marché démesurés atteints par le passé.
D’un point de vue sectoriel, l’heure est à la rotation. L’énergie retrouve des couleurs après un retour des tensions au Moyen-Orient et des attaques visant des raffineries sur le front russo-ukrainien. Parmi les secteurs qui ont également bien performé figurent les Matériaux, portés par les métaux tels que le cuivre, l’or et l’argent, suivis par les Services aux Collectivités et la Finance. Les secteurs « star » tels que la Technologie et la Consommation discrétionnaire ont donc laissé place à des secteurs moins choyés jusqu’à présent.
Dans l’ensemble, nous continuons de recommander une exposition neutre entre actions et obligations. Nous estimons qu’il est opportun de continuer de rester investi en actions tant que la robustesse économique et la thématique de l’IA le permettent. Par ailleurs, l’obligataire continue d’être judicieux, surtout après la remontée récente des taux. Les quelques fléchissements de taux à venir, couplés à un niveau de portage intéressant, rendent la classe d’actifs attractive.
Sur le plan sectoriel, nos préférences s’orientent vers des secteurs plutôt offensifs tels que la Consommation discrétionnaire, la Finance et les Services de Communications. Ces secteurs devraient profiter d’une croissance économique robuste, d’un niveau de taux qui devrait rester plutôt élevé et de la thématique de l’IA.
Sur le plan obligataire, nous affichons une préférence pour les taux européens qui ont grimpé dans la même mesure que leurs homologues américains malgré une économie bien plus robuste outre-Atlantique.