Isabelle Mattern Studio : studio de design collaboratif et de communication visuelle

Dès mes études, j’ai pu apprécier le déroulement d’un projet de bout en bout, en travaillant à la fois de façon collaborative et indépendante. Entre mes études, j'ai pu travailler au sein d’une équipe dans une agence. J’ai participé à la Biennale du Design au Luxembourg en 2016 avec inProgress asbl et à l’exposition Triennale Jeune Création en 2017. Une fois mon master en poche, j’ai entrepris de travailler en indépendant, à travers des collaborations avec des clients et collègues, et j’ai conçu mes propres projets et mes produits. En tant que conceptrice en communication et médiatrice culturelle, ma palette de travail va des affiches et de la conception graphique à l’illustration, en passant par les installations et les ateliers créatifs.

De retour au Luxembourg en 2019, je me suis rendue à la House of Entrepreneurship avec quelques questions sur l'entrepreunariat au Luxembourg, et j’ai fini par atterrir dans plusieurs cours assurés par Nyuko. Lors de sessions IdeaShaker, j’ai été en mesure de questionner et d’adapter mon projet et mon offre d’une manière qui faisait sens pour le marché luxembourgeois, en cohérence avec mes compétences. Les ateliers se tenaient en présence d’autres entrepreneurs aux parcours très divers, ce qui était une façon de tester chaque projet de multiples fois et de l’adapter au fil des ateliers.

J’ai pu rejoindre Fit4Entrepreneurship et j’ai poursuivi le mentorat et le coaching auprès de Nyuko. Les ateliers m’ont permis d’évaluer mon offre avec un regard critique et m’ont donné la liberté de poser des questions et d’acquérir davantage de compétences entrepreneuriales.  

J’ai rejoint un espace de coworking avec d’autres designers et je me suis lancée début 2020. Avec quelques projets planifiés et en travaillant en tant que médiatrice culturelle indépendante avec plusieurs musées, j’avais hâte de lancer mon studio, tout en étant parfaitement consciente que les toutes premières années seraient un peu compliquées.

Ensuite, la pandémie est arrivée, les projets ont été reportés ou gelés, les musées ont fermé, et inévitablement, la situation est devenue compliquée : nous avons quitté nos espaces de coworking, et avec une petite poignée de projets devant moi, j’ai employé mon temps à développer de nouvelles compétences et à travailler sur mon portfolio.

En qualité de conceptrice et d’artiste indépendante aux nombreuses casquettes différentes, le travail indépendant me permet de conserver la flexibilité, la variation et la créativité dans mes divers projets et méthodes de travail.

Mes journées diffèrent, jour après jour et semaine après semaine. Certaines semaines, je travaille sur des projets de design graphique tels que la mise en page d’un livre ou d’un magazine, l’identité visuelle ou l’illustration. D’autres jours, mon travail est axé autour de la préparation et l’animation d’ateliers créatifs en collaboration avec des musées, institutions ou écoles, que ce soit avec des matériaux résiduels du Centre Formida d’Esch-sur-Alzette, ou avec des cours d’impression dans le cadre du MiNELL Minett Natur an Ëmwelt Léier Lab avec ProSud.

La flexibilité de mon planning de travail me donne accès à diverses gammes de projets, dont des appels à projets avec des musées et des institutions, ou des projets autodirigés, par exemple le développement de ma propre gamme de produits tels que des cahiers et des cartes postales, la création d’illustrations et le travail dans la typographie et la médiation culturelle.

Disposer d’un compte Spuerkeess professionnel en plus de mon compte bancaire personnel dans la même banque me permet d’avoir un aperçu direct et facilement accessible de l’état de mes finances.

Grâce à son soutien aux entrepreneurs locaux et à Nyuko, j’ai pu bénéficier des ateliers organisés par Nyuko et prendre le temps de monter mon cabinet de design aux côtés d’autres entrepreneurs locaux.